Au cours de l’été caniculaire de 1985, dans la Ville Lumière, un photographe nommé Étienne Dumont en avait assez de capturer la beauté banale de la société parisienne. Il aspirait à quelque chose de plus, quelque chose qui démarquerait son travail des banalités de la vie quotidienne. Alors, il se met à la recherche de sa muse, de son inspiration. Par un après-midi étouffant, alors qu'il se promenait dans le Quartier Latin, Dumont tomba par hasard sur une jeune femme à la peau pâle comme l'albâtre et aux cheveux noirs comme la nuit. C'était une Nue, une courtisane de grande réputation, dont les yeux semblaient détenir les secrets des âges. Elle s'appelait Léa et la rumeur disait qu'elle possédait une beauté si fascinante qu'elle pouvait piéger même les âmes les plus sceptiques. Dumont fut immédiatement captivé par sa présence. Il voyait en elle une toile attendant d'être peinte, une ardoise vierge qu'il pourrait transformer en une œuvre d'art. C’e...