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Je m’appelle Erin McNaught, et ma vie a été une valse entre les projecteurs et l’intimité, entre la peau dorée par les sunlights et les secrets enfouis sous les draps de soie. On me connaît comme mannequin, présentatrice, muse… Mais qui sait vraiment ce qui palpite sous ce vernis de perfection ?
Mon enfance, à Gold Coast, en Australie, était bercée par le sel de l’océan et les rêves trop grands pour une petite ville. Adolescente, je fuyais les cours pour m’allonger sur les rochers, sentant le vent caresser mes jambes nues, imaginant un ailleurs où mon corps serait un langage. À 16 ans, un photographe m’a repérée. Son objectif a capté ce que je ne savais pas encore : j’étais faite pour être regardée.
Les défilés, les magazines, c’était exaltant, mais c’était aussi une cage dorée. Un soir, après un show à Milan, j’ai fui l’after-party pour me perdre dans les ruelles sombres. C’est là, dans un palazzo abandonné, aux murs couverts de fresques effacées, que j’ai connu l’étreinte la plus sauvage de ma vie. Un inconnu, un artiste aux mains tachées de peinture, m’a poussée contre un mur froid, ses lèvres brûlantes sur ma nuque. Nous n’avons pas échangé un mot. Juste des gémissements étouffés par l’écho des lieux. Le lendemain, je portais encore l’odeur de la terre et du plâtre sur ma peau.
L’amour ? J’ai cru le trouver. Des mariages, des enfants… Mais l’âme d’une femme comme moi est un labyrinthe. Un jour, à Paris, j’ai rencontré une poétesse dans un café de Montparnasse. Elle m’a emmenée dans sa chambre, où les miroirs reflétaient nos corps entrelacés comme des calligraphies arabes. « Tu es un poème sans ponctuation », m’a-t-elle murmuré. J’ai pleuré.
Aujourd’hui, quand je regarde mes photos, je ne vois pas la Erin des magazines. Je vois la fille qui a fait l’amour dans un palazzo en ruine, la mère qui berce ses fils en chantant du Nick Cave, la femme qui, à 40 ans, ose encore se demander : « Et maintenant, quel désir vas-tu incarner ? »
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