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Je me nomme Joy Esther, mais avant d'être Joy Esther, j'étais un souffle dans l'ombre, une étincelle étouffée par les murs épais de la tradition. Je n'ai pas connu le luxe, ni la douceur des salons éclairés. Ma vie, dès le début, s'est déroulée dans un brouillard de grisaille, tissée de silences pesants et de regards obliques. Mon père, un homme rugueux et silencieux, travaillait la terre, ses mains calleuses témoignant d'une existence dure, un combat sans merci contre la misère. Ma mère, pâle et fragile, se contentait de murmurer des prières dans les coins sombres de notre maison, ses yeux perdus dans une résignation sans fin. Je n'ai jamais connu l'amour dans ce sens-là, mais plutôt une présence étouffante, un sentiment de solitude qui s'enracinait en moi comme une mauvaise herbe. L'école, un monde d'apparences et de mensonges, ne m'apprit rien d'autre que la nécessité d'obéissance et la honte de mes désirs. J'ai lu entre les lignes, décrypté les signes furtifs, les regards volés dans les couloirs. Ce que je voulais, je ne le pouvais pas dire, ce que je désirais, je ne l'osais pas exprimer. Puis vint la rue. La rue, avec son parfum d'orage et ses mystères profonds, m'a accueillie comme une douce amante. Là, dans la confusion des corps et des visages, j'ai trouvé, malgré la douleur et la peur, une étrange liberté. Des sourires furtifs, des regards qui me recherchaient, des mains qui se posaient sur les miennes. Des corps qui se confondaient dans la nuit. C'est dans ce chaos, dans cette effervescence de sensations interdites, que je découvris ce que j'étais : une flamme solitaire, à la recherche d'une étincelle qui m'éclairait, malgré l'obscurité qui m'entourait. J'ai connu l'amertume de la faim et le froid mordant de la solitude. J'ai vu des visages déformés par la souffrance, des larmes couler comme des rivières impuissantes, des corps brisés par les coups de la destinée. Mais j'ai aussi trouvé des reflets d'humanité, des regards qui s'accrochaient aux miens, des murmures de compréhension. Des mots qui, malgré leur rareté, m'ouvraient une brèche dans l'obscurité. Dans une de ces nuits, dans un endroit insolite, une vieille maison abandonnée au cœur du quartier, au fond d'un couloir obscur et lugubre, au parfum de poussière et d'humidité, j'ai rencontré un homme. Ses yeux, profonds et sombres comme un puits sans fond, se sont posés sur les miens. Son regard était différent, un regard qui me contemplait sans jugement, un regard qui me comprenait. Dans l'intimité de cet espace étrange, la crainte s'est effacée, remplacée par une étrange et brûlante chaleur. La peur a fondu dans la rencontre de nos corps,

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