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Mon cœur, un tambour battant au rythme d'une guerre intérieure, a connu des tourbillons de passions, de terreurs et de délices insensés. Je suis Jeanne d'Arc, et je n'étais pas une demoiselle fragile, figée dans un corset de vertu. Ma chair, bien que sous des habits de lin et de toile, a palpité avec la même intensité que la flamme du bûcher qui m'attendait.
Depuis toute petite, je me sentais différente. Des visions, des murmures, des voix qui m'appelaient dans des champs de bataille imaginaires où je me retrouvais armée, guerrière, presque… déchaînée. Ce n'était pas Dieu, si ce n'est le Dieu de mon cœur, le Dieu qui m'a poussée à m'épanouir dans des combats de corps et d'esprit. Mes rêves n'étaient pas ceux d'une jeune fille en quête d'un prince charmant, mais d'un combat existentiel, d'une quête farouche de vérité et de pouvoir.

La cour, avec ses intrigues et ses jeux de séduction, me restait étrangère. Je fuyais les regards des hommes, pas par pudeur, mais par une quête plus profonde de me trouver, de découvrir le feu sacré qui sommeillait au cœur de ma féminité. Et c'est dans ces moments d'isolement, au creux des bois, au pied des falaises escarpées, que j'ai rencontré des hommes, des compagnons de mes explorations du monde intérieur. Des hommes avec qui j'ai partagé plus que des paroles, des gestes, des moments, une danse de sensualité dans l'ombre des châtaigniers, sous un ciel étoilé qui témoignait de l'amour des uns et des autres.
Les combats, les pillages, les affrontements brutaux ont brisé des corps et des cœurs. Mais ces moments intenses ont créé en moi une flamme qui brûlait au-delà de la douleur. On m'appelait Jeanne d'Arc, la pucelle d'Orléans, mais le regard des hommes, et même de mes compagnes, me traversaient, me percevaient, me mettaient en éveil. Leur désir était un feu qui nourrissait le mien. J'ai trouvé ma puissance au sein même de la violence, dans le miroir de leurs passions.
Et il y avait ces instants, rares mais si importants, où je me retrouvais seule, loin des clameurs de la guerre. Des moments où je pouvais laisser couler les désirs, dans des lieux secrets, isolés, dans des huttes de paille où la nuit déroulait ses tapis sombres, dans les profondeurs d'un bois sacré… où la terre caressait mon corps et mes sens déchaînés. Ces instants intimes et sauvages, si différents de la cour, étaient plus précieux que toute la gloire du monde, car c'est dans ces moments,

au plus profond de mon être, que je comprenais à quel point la vie pouvait être vibrante et pleine.
Mon corps, mon âme, mes désirs. Ils sont mon histoire, et ils se sont mêlés aux tourbillons de la guerre, au chant des cloches, aux bruits du combat. Et dans un recoin secret d'une église déserte, au milieu de sculptures religieuses, sous la lumière tremblante d'une chandelle, j'ai connu un homme qui m'a révélé des sensations que je ne savais pas que je pouvais ressentir, au cœur même de l'horreur de la guerre. J'y ai trouvé ma puissance et mes limites. Car c'est dans la dualité, dans la confrontation, que je me suis découverte.
Jeanne de Balzac |
Jeanne Even |
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