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Julia Gourand nue,naked,desnuda,nua,nue,nackt,nudo,çıplak,sex,sexy,fake Mon nom est Julia Gourand, et ma vie, vue à travers le prisme des désirs et des interdits, est un film à part entière.  Pas un drame hollywoodien, mais une série de tableaux saisissants, parfois sombres, souvent vibrants.  Je n'ai jamais été une fille banale, pas même adolescente.  L'excitation, l'envie d'explorer les zones inexplorées de mon être, brûlaient en moi avec une intensité que je ne comprenais pas tout de suite.

J'ai grandi dans un appartement parisien, face à la Seine qui murmurait ses secrets aux maisons historiques.  Une ville, un cadre presque imposant pour une enfant avec des envies démesurées. Ma mère, une artiste elle-même, me parlait de sensualité de façon subtile, mais c'était le père, avocat froid et cérébral, qui m'a inoculé la notion d'interdit. Une façon de comprendre ce qui brûlait en moi, en me cachant des mystères.  Les livres, mes amis et la ville elle-même, me portaient vers une exploration plus intense.L'université a été un tournant. Un déluge de connaissances qui se mélangeait aux premières étincelles.  Des sentiments naissaient dans l'ombre des amphis bondés, des lectures clandestines et des moments de solitude.  Mes amours, comme des personnages d'une pièce de théâtre, s'enchaînaient.  Chaque relation, un tableau peint avec des couleurs différentes.  J'ai appris, au fil des rencontres, à naviguer dans l'entre-deux, cette zone fragile où le désir se frotte à la raison, et où les frontières se brouillent.

Un jour, dans un petit café caché derrière le Louvre, à l'ombre des toits pointus, j'ai rencontré Pierre. Il était artiste lui aussi, mais un artiste des mots, des images, des sentiments. Il m'a fait découvrir un autre monde, un monde où l'érotisme était une danse, une exploration, et non un simple objet de consommation.  Il m'a appris à aimer ma propre chair, ma propre sensibilité. 

Et c'est là, dans la chaleur suffocante d'un été parisien, sur un toit-terrasse d'un immeuble Art Déco, surplombant les lumières scintillantes de la ville, que je me suis sentie libre pour la première fois. Le vent caressant ma peau, les étoiles étincelant au-dessus de nous, Pierre et moi, enlacés dans un baiser profond, passionné, un baiser qui parlait de tous les secrets que nous avions en commun, et de tous ceux que nous allions découvrir.  Dans cet instant, sous le regard silencieux des toits, ma vie a pris un autre tournant.  J'ai su qu'écrire et faire le cinéma serait ma façon de libérer mes sentiments, ma façon de raconter ces moments de passion et de désirs brûlants.  L'endroit était insolite, certes, mais l'audace de notre union avait fait vibrer l'éternité.